Sonnets de guerre et quatorzains de paix

Résumé :
Cette plaquette contient les cinq Sonnets de guerre de Rupert Brooke transposés en vers français, suivis de cinq quatorzains d'Olivier Causte. « À Dieu merci de nous vouloir d’accord avec son heure, De prendre la jeunesse et la sortir de son sommeil, La main sûre et l’œil clair, et d’en émoudre la vigueur, Afin qu’à des plongeurs fendant la pureté pareille, Elle aille, heureuse, et loin d’un monde où tout est vieux et las, Quittant des cœurs si maladifs que l’honneur ne les touche ; Des moitiés d’hommes, dont les chants sont vils, tristes et bas ; Et l’étroitesse de l’amour, aussi creux qu’une bouche. » (Rupert Brooke, 1914) L’heure est aux quatre cavaliers qui, de l’aube au couchant, Nous livrent au progrès, aux morts de la guerre larvée, À la faim dévorante, aux contagions, et chevauchant Des cavales paissant une herbe humaine et dénervée, Foulent à leurs sabots la moindre tête relevée Et rasent tout ce qui dépasse encore en le fauchant. (Olivier Causte, 2024)
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