TAÏAUT ! : Ou l évocation d une époque où les hommes libres étaient des guerriers

Résumé :
Taïaut : cri de vénerie employé dans la chasse à courre à la vue de l’animal chassé, l’est aussi par le pilote de chasse au combat au moment où il se porte à l’attaque de l’ennemi.
Dans la chasse comme dans la résistance, il y a « des gens extrêmement riches et d’autres extrêmement pauvres » comme le dira Maurice Séguineau, l’un des tout premiers aviateurs à rallier le général de Gaulle. Gilles Ropert décrit l’engagement des premiers résistants en portant notamment son attention sur la noblesse. Des documents exceptionnels, dont une lettre de Simone Veil, pour la plupart inédits, nous éclairent sur les souffrances endurées par les premiers résistants dans les prisons, puis à Buchenwald, des notes saisissantes décrivant la réalité concentrationnaire et rappelant que cette guerre entraîna le plus grand massacre d’innocents jamais commis.

Quel sort fut fait à ces héros après la guerre ? Léon Gauthier, le dernier survivant des commandos Kieffer a écrit : « Après la guerre nous avons rencontré des difficultés pour faire reconnaître nos droits, pour nous nourrir... ». De nombreux résistants de la première heure quittèrent alors un pays qu’ils ne reconnaissaient plus. Pourtant, l’improbable assemblage de volontaires courageux venus de tous les milieux, étrangers à toute considération politicienne a permis à la France de figurer dans le camp des vainqueurs. Voilà ce dont il faudra se souvenir de ce grand drame.
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