La culture de la beauté

Résumé :
« Je le crois, sans un écosystème enraciné et préservé de la folie des grandes villes, aucun souffle créateur ne pourra faire naître les artistes du renouveau. C’est sur le terreau fertile d’un chaînon de transmission et de valeurs centrées sur l’intelligence du geste, le travail de la matière naturelle et un certain calme propice à la contemplation du mystère de la beauté, que germeront les pousses d’un nouvel art français. C’est, j’en suis convaincu, l’amour des merveilles du monde passé, l’apprentissage laborieux et patient du travail de la main, la soif de perfection qui donneront très vite les résultats inespérés d’un univers des arts aujourd’hui lesté par les lois mondaines de la pesanteur. L’esprit d’enfance, c’est-à-dire l’émerveillement face au spectacle du monde, contaminera les cœurs et fera couler naturellement le processus créatif. » Issu d’une famille d’artistes et d’intellectuels, Bruno Henri-Rousseau a été influencé par la peinture de son aïeul Henri Rousseau. Après des classes préparatoires littéraires, il obtient une licence d’histoire à Perpignan et s’engage dans l’Armée française, où il sert en tant que lieutenant puis capitaine. Durant ses missions internationales, il développe un intérêt pour les cultures locales. Il quitte l’armée après huit ans et travaille en Vendée, dirigeant des abbayes et apprenant la gestion des monuments classés. En 2012 il a la charge du lancement du tout premier spectacle immersif aux Carrières de Lumières des Baux-de-Provence dont il assure alors la direction. En 2013, il devient directeur de la villa Ephrussi de Rothschild, se passionnant pour l’art des jardins et la gestion commerciale. En 2023, il fonde une agence de conseil en ingénierie culturelle et développe une réflexion sur les liens entre culture et société. Praticien du patrimoine, il a développé au gré de son expérience une analyse sur les liens entre culture et société.
Réduire le résumé