La fée, le chaudron et le grimoire

Résumé :
« Je voulais te dire tant et tant, je voulais te dire tout et tout, mais j’ai eu peur d’en faire trop et trop — la pudeur, le manque d’habitude. La croyance sur Terre d’une vie éternelle pour ceux qu’on aime, qui seraient des forces de la nature, invincibles ? Erreur : ceux que l’on aime, même s’ils sont forts, ne sont pas invincibles, ménageons-les, chouchoutons-les, car, un jour, toujours trop tôt, ils partent parfois sans tambour ni fracas comme une bougie qui s’éteint malgré la bonne volonté mise à réalimenter sa flamme. Parfois, ils partent avec trop de douleur, trop de désir de rester et suscitent en vous des forces très douloureuses. Extrêmement douloureuses, afin qu’ils puissent rester encore, encore un peu, mon Dieu ! Nous avons tant besoin d’eux, de leur amour dans les yeux, même s’ils ne peuvent plus parler. » (Je voulais te dire)
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