À LA MÉMOIRE DE... : Témoignage

Résumé :
Un dépôt d’armes ayant été découvert chez lui, Joseph-Henri de La Teyssonnière est arrêté par la Police militaire allemande le 24 mai 1944, près de Bourg-en-Bresse, et détenu à la prison de Montluc à Lyon. Il se retrouve au camp d’internement de Compiègne puis est déporté par le tristement célèbre « Train de la mort » (convoi 7902), dont les survivants arrivent exsangues au camp de concentration de Dachau. Il est transféré, enfin, dans les camps d’extermination par le travail du Neckar (Neckargerach, Neckarelz, Vaihingen). Là, c’est un squelette vivant au milieu de cadavres qui est finalement libéré par les Français le 7 avril 1945. L’auteur écrit ce témoignage en 1945. Il dit ce qu’il a vu, décrit ce qu’il a vécu moralement et physiquement. Il parle de ses amitiés et de ses partages qui, dans cet enfer, lui permettent d’espérer, de tenir et finalement de survivre. Dr Raymond Solladié, interné un temps avec l’auteur à Neckargerach, écrit dans la préface : " En racontant jour après jour sa propre vie dans les camps du NECKAR, en nous décrivant son travail et ses souffrances, en nous faisant part de ses divers états d’âme, de ses moments de découragement ou d’espérance, de La Teyssonnière a écrit ce livre afin que “les autres hommes n’oublient pas que cela était, non pour qu’ils admirent ceux qui en s’en sont sortis, mais pour qu’ils les comprennent et fassent que cela ne soit plus jamais”. Joseph-Henri de La Teyssonnière (1915-2002), propriétaire foncier et ingénieur agronome, est alors rédacteur en chef du Monde paysan, qui deviendra la France Agricole en 1946. La même année, il adhère à l’Amicale du Camp de Concentration de Dachau, fondée par Edmond Michelet.
Réduire le résumé