Et l'homme redevint mortel

Résumé :
Il ne fallait pas le réveiller… Qu’avaient-ils besoin de le sortir de sa léthargie ? Des trafiquants peu scrupuleux et bien inconscients vont vite regretter leur imprudence d’aller braconner au milieu de l’océan sur une île hostile en le payant de leur vie. En réveillant un virus très ancien après un siècle et demi de sommeil, ils vont être responsables d’un des plus grands malheurs de l’humanité. Très agressif et impatient de revoir le monde, il doit parfois se raisonner et raisonner ses petits chenapans qui prolifèrent dans ses victimes pour ne pas épuiser sa nourriture préférée : l’homme. Entre émerveillement, dégoût et colère, il raconte avec candeur et cruauté son périple mortel à travers le monde qu’il entreprend avec voracité dans le sillage de ses différentes victimes, tissant avec ardeur sa toile maléfique et semant une panique sans précédent sur son passage. Globe-trotteur singulier, il veut tout voir, tout connaître de ce monde moderne qui a bien changé après 150 ans d’exil forcé. Tour à tour curieux, enjoué, malicieux, espiègle, nostalgique, mais aussi moralisateur, mauvais, grinçant, vengeur, souvent impuissant et dégoûté des hommes, il pointe les dérives de la nature humaine en grattant là où ça fait mal. Si les humains restent son meilleur festin, ils ne cessent de le décevoir. Il en viendrait même à souhaiter leur disparition pour un monde plus juste si sa survie ne dépendait pas d’eux. Il garde néanmoins l’espoir utopique d’éveiller leurs consciences avec ses actions malfaisantes pour les rendre meilleurs et plus respectueux de la nature et de leurs prochains. Et leur rappeler que l’homme reste mortel. Mais l’homme saura-t-il en tirer les leçons ? Toute ressemblance avec d’illustres cousins de ce virus serait purement volontaire.
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