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Résumé :
Comment habiter aujourd’hui notre planète en regard des urgences et défis auxquels nous sommes confronté ? Survivre ou habiter ? Ce titre est extrait d’un des quatre essais traduits pour la première fois en français de Tomás Maldonado. Ils rendent compte, sur près de trois décennies (1966-1990), des préoccupations du designer et théoricien argentin. « Personne ne peut échapper au fait que lorsque la nature sera dénaturée au point de ne plus pouvoir garantir la vie humaine sur la planète, alors la société elle-même n'aura plus de sens » (Post Scriptum, La Speranza Projetuale, 1970). C’est pourquoi Maldonado, méconnu en France, célébré à l’international, auteur d’une œuvre critique écrite importante (voir bio en p. 3), scrute l’implication des designers et des architectes dans les questions environnementales. Dans ces écrits, il aborde ces responsabilités au sein de la société, vis-à-vis de la reconstruction de la nature et des relations au monde animal. En tenant compte de la qualité des modes de vie, il tente d’éveiller, au-delà des effets de modes, une conscience écologique critique. L’ouvrage, sous la direction scientifique de Catherine Geel et Emanuele Quinz, est introduit par l’historien de l’environnement et des techniques François Jarrige. Il s’adresse autant à un public spécialisé qu’à un lectorat large, concerné par les problématiques écologiques de nos environnements artificiels.
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