Les théories sur la plus-value

Résumé :
Au moment où Marx achève l’écriture du livre 1 du Capital, il envisage quatre livres à son grand œuvre. Les manuscrits qui composent les Théories sur la plus-value, rédigés de 1861 à 1863, constituent l’esquisse du quatrième livre, une « histoire de l’économie politique depuis le milieu du XVIIe siècle ». Lorsqu’il s’attaque à l’élaboration de sa théorie, Marx se replonge dans l’économie classique : il en retrace l’histoire pour en souligner les mérites mais aussi et surtout pour en relever les erreurs et les limites. Cette relecture critique, en particulier des textes de Smith et de Ricardo, lui permet de développer sa théorie du travail, de la plus-value (ou survaleur) et de l’accumulation capitaliste. Chemin faisant, Marx livre des analyses sur un ensemble de grandes questions qui traversent encore la science économique actuelle : distinction entre travail productif et improductif, étude des crises capitalistes, théorie du profit et théorie de la rente foncière, représentation des schémas de reproduction, … Il s’agit donc d’un moment crucial du travail de Marx, où se disent à la fois la rigueur de la méthode, la clairvoyance de sa conceptualisation ordonnée avec son engagement dans le dépassement du capitalisme. Cette édition, réimpression en un seul volume de l’édition de Gibert Badia de 1976, est enrichie d’une nouvelle préface de Riccardo Bellofiore dans laquelle il revient sur l’intérêt des Théories sur la plus-value tant pour la compréhension du développement de l’œuvre de Marx que pour l’élaboration de la théorie économique contemporaine.
Réduire le résumé