Rapport sur les aveugles suivi de Cauchemars

Résumé :
« Je suis trop paresseux pour écrire mes propres scénarios », disait Breccia. C’est la raison pour laquelle, après avoir travaillé avec de grands scénaristes, dont Hector Œsterheld, Breccia se tourne vers l’adaptation d’œuvres littéraires qu’il chérit. Pas de façon littérale, bien sûr. Parfois, il retranscrit les émotions contenues dans une nouvelle d’Edgar Poe ou de HP Lovecraft en quelques pages avec forces couleurs. Et puis, à la fin de sa vie, le grand maître argentin accomplit l’un de ses chefs-d’œuvres, en reprenant un texte de l’écrivain Ernesto Sabato qui raconte, tout en niveaux de gris, encre et collage, l’histoire d’un homme persuadé que les aveugles se sont ligués contre lui. Un récit paranoïaque à la portée universelle. Alberto Breccia (1919-1993) est l’un des grands maîtres de la bande dessinée argentine. Né en Uruguay, il devient dessinateur afin d’échapper au travail dans les abattoirs de Buenos Aires. Enseignant à la Escuela panamericana de arte, avec Hugo Pratt, on lui doit de nombreux chefs d’œuvre dont Mort Cinder, Che ou Perramus. Préface de Vladimir Lecointre.
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