LES DEMI-MOTS

Résumé :
LES DEMI-MOTS Alexandre a 38 ans, il rêve de littérature, de grands romans, d’illustres éditeurs… Dans ce schéma de jeune écrivain sans lectorat, il a rencontré et vit son histoire d’amour avec Muche, belle jeune femme moderne de 30 ans. Muche est journaliste, parisienne, ambitieuse. Elle aussi veut y croire, mais la lassitude de l’insuccès pourrait bien avoir raison de tout… C’est dans ce contexte qu’Alexandre reçoit, presque par connivence, une commande d’écriture… Celle d’un scénario, d’un téléfilm... Pour Alexandre, n’est-ce pas là une belle opportunité à saisir ? Et pour Muche ? N’est-ce pas une trop belle occasion pour fuir, aller chercher ailleurs le grandiose qu’elle ne trouve plus ici ? Chacun va donc mener sa quête, en Bretagne ou en Autriche, mais qu’en restera-t-il ? Des mots ? Des cris ? Des demi-mots pour quelques écrits ? Des douleurs pour quelques envies ? Ou bien alors, la sagesse des remises en cause ? Les partages de la vie ? Et si derrière la pudeur des demi-mots se cachait le bonheur des moitiés… EXTRAIT : … Aujourd’hui, c’est la dispute qui règle nos soirées. Car je ne suis pas l’écrivain merveilleux que Muche a cru reconnaître. Il aurait mieux valu répondre à ses questions de femme curieuse, lui dire que l’écriture n’est jamais magique. Qu’il y faut un crayon, du papier, du temps, du travail, mais aussi de la peur. Que les mots ne sont pas toujours amoureux de vous. Que parfois, ils vous trompent et vous délaissent. Que d’une séance de travail, ils ne vous accorderont, sur la feuille, que la minceur d’un trait, sourires perfides et moqueurs. Que les mots vous regardent, scrutent et percent votre âme, remontent le chemin perdu de votre imaginaire. Que les mots vous remplissent, vous obsèdent. Que l’écriture est un travail d’angoisse, que dans « écrivain » il y a « vain »... Vanité, vide illusoire...
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