Résumé :
Auteur du Voyage du Condottière, André Suarès se devait d’être édité aux Editions du Condottière. Quel meilleur saint patron que cet homme à la curiosité universelle, épris
Résumé : Auteur du Voyage du Condottière, André Suarès se devait d’être édité aux Editions du Condottière. Quel meilleur saint patron que cet homme à la curiosité universelle, épris de toute beauté ? Admirée par les plus grands esprits de son temps, d’André Gide à Paul Claudel, de Stefan Zweig à James Joyce, d’André Malraux à Roger Nimier, mais aussi de Claude Debussy à Pablo Picasso, la figure de ce très grand écrivain ne cesse de grandir à la mesure de son vœu le plus cher : être simultanément sur tous les points du temps, ceux d’hier – de l’Antiquité à son époque –, et ceux à venir dont nous participons. Inédites en livre, ces pages portent aussi bien sur la guerre que la politique, la poésie que la morale, les paysages bretons que les fonds sous-marins, et tout autant sur Antigone et saint François, Shakespeare et Rimbaud. Elles dormaient dans des journaux et des revues. Stéphane Barsacq les a retrouvées et préfacées. On surprend, dans leurs nouveautés radicales, le style et la vision de l’écrivain, ses vues, ses prémonitions, ses dons divinatoires. Comme le fameux Cangrande della Scala loué par Dante, ou comme le Colleone, dont la statue est visible à Venise, le Condottière de Suarès reprend sa marche et ses conquêtes – l’œil ouvert sur l’horizon.