Résumé :
Et si le destin des éléphants était intimement lié au nôtre ? Dans cette lettre magistrale, Romain Gary nous livre un manifeste écologique d’une saisissante actualité. Face
Résumé : Et si le destin des éléphants était intimement lié au nôtre ? Dans cette lettre magistrale, Romain Gary nous livre un manifeste écologique d’une saisissante actualité. Face au massacre des éléphants d’Afrique, victimes de la stupidité et de la cupidité des hommes, Gary pose une question essentielle : que devient une civilisation qui détruit tout ce qui ne sert pas ses intérêts immédiats ? Avec une clairvoyance prophétique, il établit un parallèle entre la liberté de ces géants menacés et celle des hommes. À l’ère de l’anthropocène, son avertissement, à soixante ans de distance, demeure glaçant : « dans un monde entièrement fait pour l’homme, il se pourrait bien qu’il n’y eût pas non plus place pour l’homme. » Publiée en 1968 dans « Le Figaro littéraire », la « Lettre à l’éléphant » est suivie d’une postface de l’essayiste et romancier Frédéric Potier. Combattant de la France libre, Romain Gary (1914-1980) entre en 1945 dans la carrière diplomatique et publie son premier roman, « Éducation européenne ». Après « Les Racines du ciel » (prix Goncourt 1956), il campe, dans « La Promesse de l’aube » (1960), un inoubliable portrait de femme inspiré par sa mère. Il a écrit, sous le nom d’Émile Ajar, « La Vie devant soi » (prix Goncourt 1975).