Résumé :
Jérusalem, fondée par Melchisédech, représente le centre originel et le pôle terrestre de tout le sacré commun aux religions affiliées à Abraham. En 1962 lors du concile
Résumé : Jérusalem, fondée par Melchisédech, représente le centre originel et le pôle terrestre de tout le sacré commun aux religions affiliées à Abraham. En 1962 lors du concile Vatican II, l'Église Romaine entreprenait des réformes audacieuses dont la plus significative fut la "Liberté Religieuse", c'est à dire l'égalité des croyances et des religions au delà même de la seule tolérance. À la manière d'un addendum aux textes conciliaires, titré "Nostra Aetate", les Pères de l'Église avant de clôturer le concile en 1965, adressaient à l'Hindouisme, au Judaïsme et à l'Islam un message de Paix. À l'heure de la Coexistence Pacifique, cette sainte déclaration se révélait essentiellement diplomatique à l'adresse du jeune état Israélien fondé en 1948. Quels étaient les véritables enjeux de ce rapprochement historique qui dépassait largement la protection avouée des Lieux Saints Chrétiens et Islamiques? Ayant tardé à reconnaître Israël en 1993, les actions du Vatican se réduisirent à de seules actions diplomatico-théologiques. Hors du prisme judéo-chrétien, l'auteur propose une lecture non partisane de la Tradition Islamique présente dans la Ville Sainte, fondée par Melchisédech et visitée par les Rois Mages à la naissance du Christianisme.