Résumé :
Les templiers suscitent un intérêt tout particulier ; leurs aventures imprégnées de mystique nourrissent l’imaginaire de nombreux romans historiques et films « chevaleresques
Résumé : Les templiers suscitent un intérêt tout particulier ; leurs aventures imprégnées de mystique nourrissent l’imaginaire de nombreux romans historiques et films « chevaleresques ». En réalité, leur grande histoire rejoint celle de plusieurs organisations monastiques : les ordres hospitaliers. Reconnus par le pape, mais conservant leur indépendance, ces frères, « moines-soldats » adoptent une vie régulière, analogue à celle des ordres religieux. Leur fondation est liée à la conquête et la défense de Jérusalem au Moyen-Âge. Leur action trouve un prolongement dans la charité par la protection des pèlerins et l’aide aux malades. Proche des populations locales, les hospitaliers ont acquis une grande notoriété et popularité dans les premières années de leur existence. Revenus en Europe, ils administrent et gèrent des domaines composés de bâtiments conventuels, chapelle, fermes et dépendances agricoles, terres. Ils reçoivent de nombreux legs et fonds. De là, souvent, sont nées les légendes locales de trésors cachés et perdus... Au gré de l’évolution de la société et de manœuvres politiques, certains ordres sont dissous, leurs biens attribués à d’autres ordres. Les derniers disparaissent dans le courant du XVIIIe siècle. Dans le département de l’Ain, les artefacts de leur présence restent bien minces au regard de leur grande activité. L’important travail de recherches, croisé aux enquêtes de terrain, permettent de restituer l’exhaustivité de leurs fondations, membres, possessions voire revenus. Ce livre nous convie sur leurs traces, méconnues mais importantes, révélées et documentées par des documents d’archives exceptionnels, des sites et des chapelles. Voici l’histoire révélée des ordres du Temple, de l’Hôpital, de Saint-Lazare-de-Jérusalem, de Saint-Ruf et de Saint-Antoine-en-Viennois. Une histoire qui donne son sens à tout un pan de patrimoine méconnu et souvent inaccessible, commanderies et chapelles, dont l'empreinte marque encore le territoire aindinois.