210 pages ; 22,00 x 14,00 cm ; broché
Résumé :
Ce livre retrace, sans prétendre à l’exhaustivité, la période algérienne de Pierre Bourdieu : celle qui va de 1956, date de son arrivée dans le Chéllif, région inhospitalière
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Résumé : Ce livre retrace, sans prétendre à l’exhaustivité, la période algérienne de Pierre Bourdieu : celle qui va de 1956, date de son arrivée dans le Chéllif, région inhospitalière à la chaleur torride en été et au froid glacial en hiver, à 1961, date de son départ précipité d’Alger, ville en proie au terrorisme urbain. Dans l’intervalle, Pierre Bourdieu a été affecté au Gouvernement général, à Alger, comme attaché militaire dont la mission était de rédiger des notes et divers documents nécessaires à l’administration coloniale. Après sa libération du service militaire, il entame une carrière d’enseignant à la faculté d’Alger et de chercheur à l’Ardess (Association de recherche). Cet autre lieu, l’université, lieu de « science » et de « connaissance », lui offrira la possibilité d’étudier les structures sociales et les pratiques culturelles qui fondent la société algérienne alors dans le collimateur d’une armée coloniale obsédée par sa déstructuration. Ce livre vise à éclairer le lecteur, fût-ce partiellement, sur ce parcours exceptionnel, à partir de témoignages oraux, véritables archives vivantes, émanant de collègues et d’étudiants qui ont côtoyé le chercheur en herbe et partagé avec lui moult angoisses, espoirs et désespoirs dans un climat de tensions politiques dans une guerre de libération, qui avait alors gagné tant le monde rural que le monde urbain, comme l’a illustré la bataille d’Alger en 1957. Directrice d’études à l’EHESS et chercheure au Laboratoire d’anthropologie sociale (LAS), directrice de la revue AWAL, Tassadit Yacine a consacré de nombreux travaux à la compréhension des mécanismes de domination dans les sociétés anciennement colonisées d’Afrique du Nord.
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