Antigonon, une brigade héroïque (suivi de) Ces affaires ne sont pas mes affaires (et de) Tiens tes enfants à l'écart de l'alcool
Orizondo Rogelio
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Christilla Vasserot
Éditeur :
Editions Les Solitaires Intempestifs
Collection / Série :
Domaine étranger
Titre original :
Antigonón, un contingente épico - Este maletín no es mi maletín - Aleja a tus hijos del alcohol
Prix de vente au public (TTC)
: 15,00 €
128 pages ; 20,00 x 12,50 cm ; broché
ISBN 978-2-84681-651-9
EAN 9782846816519
Mots-clés :
Enfants
Résumé :
Antigonon, une brigade héroïque : cette pièce est un patchwork-cabaret qui pose un regard satirique, ironique et poétique sur les mythes et les héros de l’histoire de Cuba,
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Résumé : Antigonon, une brigade héroïque : cette pièce est un patchwork-cabaret qui pose un regard satirique, ironique et poétique sur les mythes et les héros de l’histoire de Cuba, de son indépendance à nos jours.La pièce se clôt sur une scène autour de laquelle les personnages s’appliquent à déconstruire un texte de José Martí : Abdala (1869), poème dramatique mettant en scène un jeune héros qui, contre l’avis de sa mère, décide de partir combattre pour défendre sa patrie face à une invasion étrangère. Réflexion sur l’histoire nationale mais aussi sur la façon dont elle est enseignée à Cuba. Ces affaires ne sont pas mes affaires : cette pièce nous plonge au cœur de la « période spéciale » : la crise économique dans laquelle Cuba plongea à la suite de l’effondrement de l’Union soviétique. Les conséquences furent immédiatement visibles : magasin d’État vidés, pénuries d’essence, coupures d’électricité massives et à répétition. Une partie de la population cubaine choisit l’exil. Sur l’île, on cherche des solutions : pour parer au manque d’électricité, la population est sommée d’échanger ses vieux appareils électrodomestiques par d’autres, plus économiques. Les ampoules à incandescence, trop gourmandes en énergie, deviennent des pièces de musée. Tiens tes enfants à l’écart de l’alcool : ce monologue a pour point de départ la mort du père, première étape d’une plongée dans un monde en putréfaction. De la merde, du sang, de la sueur, du sperme et des larmes, des descriptions glaçantes, une rage que rien n’apaise, cela serait vite irrespirable si ce n’était, aussi, formidablement drôle, grotesque, incongru comme ce poème en forme de chanson satirique sur les dangers d’une fellation en voiture... Ce jeu de massacre, où le fils fouille dans les entrailles du père agonisant pour en arracher la merde, a bien sûr valeur métaphorique : entre naufrage de la révolution et survie sordide.
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