Traité des figures célestes
Maître de Huainan
;
Marc Kalinowski
Éditeur :
Les Belles Lettres
Collection / Série :
Bibliothèque chinoise
; 37
Prix de vente au public (TTC)
: 55,00 €
488 pages ; 19,40 x 12,50 cm ; broché
ISBN 978-2-251-45372-9
EAN 9782251453729
Résumé :
Le « Traité des figures célestes » constitue le troisième chapitre du Maître de Huainan (Huainanzi), un vaste compendium d’inspiration taoïste des idées et des pratiques en
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Résumé : Le « Traité des figures célestes » constitue le troisième chapitre du Maître de Huainan (Huainanzi), un vaste compendium d’inspiration taoïste des idées et des pratiques en vogue au début de la dynastie Han, présenté à l’empereur en 139 avant notre ère. Son principal intérêt est d’être non seulement le plus ancien écrit chinois sur les sciences célestes, mais aussi le seul à avoir été rédigé avant l’adoption, en 104 avant notre ère, du calendrier du Grand début qui jouera en Asie orientale un rôle équivalent à celui du calendrier Julien dans la Rome antique et l’Europe médiévale. Contrairement aux traités composés après cette date par les membres des bureaux impériaux de l’astronomie et du calendrier inclus dans les Histoires officielles des Han, les « Figures célestes » présentent un contenu hybride, à la limite du savant et du populaire. L’exposé théorique y fait bon ménage avec le récit à caractère mythique ou légendaire, la philosophie du Yin et du Yang avec des systèmes classificatoires les plus divers et, surtout, une large place y est faite aux applications divinatoires des cycles astronomiques et calendaires. La division du texte en six grandes parties fait néanmoins apparaître une architecture textuelle solide qui montre que les auteurs des « Figures célestes » ont suivi une progression thématique cohérente. Les « Figures célestes » connaissent un regain d’intérêt depuis la découverte, dans les tombes des Royaumes combattants (453-221) et des Han occidentaux (206 av. n. è.-9 de n. è.), d’un nombre toujours croissant de manuscrits sur l’astrologie et le calendriers copiés sur des pièces de soie ou des lamelles de bambou, dont beaucoup sont des écrits sans équivalents dans la littérature transmise. Il est remarquable qu’un des textes les plus souvent cités dans les recherches sur ces matériaux soit précisément le chapitre trois du Maître de Huainan.
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