Les applications du code de l'indigénat en Oubangui-Chari (1910-1946)
: Ou comment les mesures disciplinaires rendent possible ce que le budget de la colonie ne permet pas
EMMANUEL KOUROUSSOU GAOUKANE
;
CHERUBIN ELISEE KOUROUSSOU GAOUKANE
Éditeur :
l'Harmattan
Collection / Série :
Études africaines
Prix de vente au public (TTC)
: 19,00 €
172 pages ; 21,50 x 13,50 cm ; broché
ISBN 978-2-14-029985-8
EAN 9782140299858
Mots-clés :
Code
Résumé :
En 1910, la France instaure en Afrique-Équatoriale française, la « justice indigène », une juridiction comportant deux volets : le droit commun et le Code de l'indigénat
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Résumé : En 1910, la France instaure en Afrique-Équatoriale française, la « justice indigène », une juridiction comportant deux volets : le droit commun et le Code de l'indigénat chargé de la discipline. Cette étude se focalise sur cette juridiction exceptionnelle, car qui dit discipline dit sanction. Le Code de l'indigénat inclut deux articles. Le premier rassemble la totalité des prescriptions articulées autour vingt-cinq rubriques, paragraphes, spécifiant chacune, un type d'infractions codifiées, assorties, selon les cas, de types de sanctions prescrites à la nomenclature : prison, amende. Le second investit le gouverneur de la colonie, des pouvoirs disciplinaires plus étendus : sanctionner « les infractions spéciales ». Administrateurs et gouverneurs de colonie étaient à la fois juges de tribunaux indigènes et de l'indigénat.
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