Résumé : Un récit biographique à quatre mains, un livre fort Ma fille s’est donné la mort, ce jour-là je suis morte. Sans ma fille, ma vie a perdu tout son sens, le jour était un reproche. Toute ma vie je m’étais tue, je me taisais encore, nous parlions peu, était-ce pour cela que l’impensable est arrivé ? Je me sentais coupable, mon inutilité me pesait. Je n’avais pas su comprendre Géraldine ni l’aider. Mon tourment, mes lamentations intérieures ma révolte et mon désespoir ne me quitteraient jamais. Je pleurais silencieusement, je ne dormais plus, chaque instant me coûtait et si je riais, aussitôt je me sentais responsable de la mort de ma fille. Écrire ce livre de Géraldine à quatre mains m’a obligée à survivre, ce n’est plus à moi que je parle, ressassant mon malheur, c’est au lecteur, grâce à Florence Jaunez qui a su entendre et dire ce cri muet. Paulette Lamy est une mère et une épouse forte et fragile, fidèle, aimante, sensible et généreuse, c’est une femme courageuse qui a lutté pour s’arracher à la misère et qui par sa réussite a su montrer l’exemple d’une vie sage et droite à ses enfants. Découvrant tardivement les mots qui n’appartenaient pas à son univers paysan des petites gens de la campagne, assoiffée de culture, éprise de liberté, elle sillonne le vaste monde et se lance sur les chemins, en quête de belles rencontres humaines. Par-delà la mort et les malheurs, profitons de tous les petits bonheurs. Moins